Comme toute entreprise la gestion de la croissance nécessite la mise en place de règles ou procédures strictes.
Ces règles permettent de mesurer l’avancement des projets et surtout les écarts avec ce qui était prévu.
Quand on ajoute la dimension du travail à distance, nous ne pouvons plus corriger en temps réel les subtilités qui apparaissent lors d’une formation ou d’un accompagnement traditionnel physique et proche.
Par exemple, la formation ou l’utilisation d’un logiciel est très simple lorsqu’elle est effectuée en parallèle (le formateur à coté de l’utilisateur), mais à distance, une foultitude de détails vient perturber l’avancement et la compréhension (l’utilisateur ne trouve pas le menu, les options ne sont pas tout à fait les mêmes, …). Les conséquences ? Un temps beaucoup plus important de montée en charge, une nécessaire patience accrue de la part du formateur, et surtout une organisation en amont beaucoup plus forte.
Dans notre structure, nous en sommes arrivé à faire une check-list de décollage d’avion.
Chez le travailleur distant :
– disponibilité et lieu de travail (avec porte fermée)
– type de téléphone (ou casque)
– matériel informatique (taille de l’écran, webcam, micro, …)
Mise à disposition :
– de liaisons par chat, visioconférence, accès distant
– tutoriels vidéo et papiers
– d’outils dédiés et simplifiés au maximum
Enfin au niveau organisationnel :
– des réunions régulières et prévues
– un plan d’action et de montée en charge précis
– des objectifs clairs
– une animation conviviale.
La difficulté d’une gestion à distance réside davantage dans la maturité organisationnelle de l’entreprise que dans les compétences du télétravailleur !