La fin de l’email, c’est pour quand ?

Aujourd’hui nous passons beaucoup de temps sur nos emails. Il faut les lire ou pas. Les traiter ou pas ! Y répondre ou pas ! Bref le volume et la justification font que l’on mesure aujourd’hui son débordement à la quantité d’emails restant à traiter ! C’est même la première pensée au retour des vacances ou du week-end.
La culture du “je mets tout le monde en copie pour information”, de “la polémique sans limite”, de “j’y répondrais plus tard”, du “sans objet”, du “sans sujet clair”, des “fautes d’orthographes c’est pas important”, … font de l’email un outil pénible pour tous.
InboxJe passe sur les emails publicitaires ou automatiques qui sont désormais parfaitement gérés par les clients de messagerie ou par la messagerie elle-même. 
En revanche le service qui agace tout le monde est le Mailinblack ou équivalent. C’est inutile, pénible et antinomique. Mettre un service empêchant la communication alors que l’email est fait pour ça, me dépasse. C’est un vrai exemple de perte de productivité. Comme les personnes qui s’énervent après les emailings, ne suffit-il pas de supprimer l’email ou de se désabonner ?
Au final, ce sont surtout les utilisateurs et le manque de discipline qui rende maintenant l’email inutilisable. L’humain fait toujours la différence. Il va falloir que les outils informatiques compensent cette incapacité.
Alors pour remplacer ou compléter l’email, beaucoup de concurrents se présentent.
En premier lieu, les messageries instantanées qui surfent sur le critère de l’urgence et de l’obligation de répondre. Partage de fichiers, association de documents, groupe de travail, évolution vers encore plus de temps réel avec de la visio ou de l’audio-conférence. Il manque cependant une traçabilité, une historisation. Et le manque de standard, d’ouverture font que chacun cherche à imposer SA messagerie instantanée. 
Nous avons ensuite toutes les web-messageries qui s’envolent en bourse comme Slack. J’ajouterais à cette catégorie, les intranets, extranets et autres réseaux d’entreprise, sociaux ou pas. Dans tous les cas, ils imposent encore une fois des méthodes de travail, des contraintes tout en oubliant que tout le monde ne va pas abandonner l’email du jour au lendemain. C’est parfait dans un monde fermé, les outils sont magnifiques mais impossible à mettre en oeuvre globalement.
Pour moi la solution passe par l’évolution. Non par la révolution. Il faut trouver la pierre angulaire qui fera la liaison entre l’existant et les fonctions connexes.
Que faut-il attendre de plus ?
  • Stockage de fichiers et partage par lien (de façon automatique, dropbox vient de lancer ça et Outlook va le faire avec OneDrive)
  • Gestion des taches et des délais pour classer, relancer, suivre les avancements.
  • Regroupements intelligents, suggérés automatiquement, par thème, par habitude, par mots clefs, projets, … et c’est peut-être là le plus grand potentiel.
  • Possibilité d’ajouter des notes, remarques, commentaires.
  • Gestion des projets à travers l’email.
  • Ajout de messagerie instantanée, de visio, de web conférence, …
  • Utiliser l’email comme identifiant pour d’autres services.

Au final, ça ressemble beaucoup à Gmail qui selon moi,

donne une direction intéressante et prédominante. Inbox apporte à tous les emails les fonctions de gestion attendues. Même si c’est déroutant au départ, à l’utilisation ça devient génial. A essayer d’urgence, c’est peut-être enfin le moyen d’abandonner Outlook.

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